En France, près de 8 consultations médicales sur 10 se concluent par une prescription de médicaments, ce qui place le pays parmi les plus gros consommateurs en Europe. Cette surconsommation comporte des risques importants, notamment les interactions médicamenteuses, responsables de plus de 10 000 décès par an.
L’Assurance Maladie lance au mois de novembre une campagne de communication d’envergure (TV, radio et affichage digitale) en direction des assurés et des professionnels de santé.
L’objectif est de faire changer les habitudes, les réflexes et les idées reçues, d’encourager un usage raisonné des médicaments et de faire prendre conscience qu’une consultation médicale n’est pas toujours synonyme de prescription de médicaments.
L’accroche de cette campagne :
« Le bon traitement, c’est pas forcément un médicament »
N’hésitez pas à relayer ce slogan auprès de vos publics.
Les enjeux :
- Enjeu de santé publique : en France, la surconsommation de médicaments serait à l’origine de plus de 200 000 hospitalisations et de 10 000 décès prématurés par an ;
- Enjeu de maîtrise des coûts : malgré une tendance à la diminution ces dernières années, la France se positionne toujours parmi les pays européens consommant le plus de médicaments par habitant ;
- Enjeu d’accès aux soins et de régulation du marché du médicament, et ce alors que le nombre de signalements de ruptures de stock a atteint des niveaux inédits en 2023.
Infographie Les français et les médicaments : le grand paradoxe